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Phygital art - un point c'est tout
Phygital art - un point c'est tout

Détritus numériques recyclés sur toile

800,00€

Arsen Eca adopte une démarche artistique singulière, enracinée dans l’intersection de la technologie et de la réutilisation créative. Chaque peinture trouve son origine dans un pixel unique, une unité de couleur peinte non pas par la main d’un artiste, mais par la précision froide d’un robot. Ce pixel n’est pas un simple point de couleur ; il incarne une image compressée, artistiquement transformée, et ensuite méticuleusement appliquée sur la toile par cette machine.
L’aspect le plus fascinant de son processus créatif réside dans la source de ces pixels : des fichiers numériques écartés, récupérés des confins oubliés des poubelles d’ordinateur. Ce qui était autrefois considéré comme déchet numérique, Arsen Eca le recycle, le transforme, lui donnant une nouvelle vie sous forme d’œuvre d’art.

Dans cette démarche, il y a une invitation ouverte au public : chacun peut commander une œuvre, unique et future, composée à partir de ses propres détritus numériques recyclés. C’est une proposition qui allie innovation technologique et sensibilité artistique, poussant à réfléchir sur les cycles de vie de nos données numériques et leur potentiel inexploré dans le monde de l’art.
Matériaux : Acrylique sur plaque d’acier 65×64 signée et numérotée

Vous achetez le numéro : 6

Chaque création artistique possède son caractère distinctif, identifiable par un numéro spécifique attribué lors de l'émission d'une onde électromagnétique, déclenchée par un clic. Afin de découvrir votre numéro personnel, il est nécessaire de cliquer depuis site 'Systèmes Déviants' de l'artiste Arsen Eca.
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Détritus numériques recyclés : Un point c’est tout

Dans son œuvre intitulée “Un point c’est tout”, l’artiste Arsen Eca propose une démarche artistique profondément ancrée dans la réflexion sur notre ère numérique et ses déchets. Cette œuvre s’inscrit dans une logique de recyclage et de réinterprétation des données numériques, transformant ce qui est généralement considéré comme sans valeur en une forme d’art significative.

Le processus commence par un “clic déviant”, un geste symbolique par lequel l’artiste collecte des détritus numériques. Ces données, souvent oubliées ou négligées, sont ensuite envoyées à des fins de recyclage artistique. Chaque fichier est métamorphosé, compressé et agrégé en un unique pixel, qui devient la quintessence de l’œuvre.

Le rôle du robot dans ce processus est crucial. Cette machine, guidée par la vision artistique d’Arsen Eca, imprime méticuleusement le pixel recyclé sur une toile d’acier, créant ainsi une symbiose entre la technologie et l’art. Cette approche matérialise la fusion entre l’organique et le numérique, entre le créé par l’homme et le généré par la machine.

Le choix de l’acier comme support n’est pas anodin. Il confère à l’œuvre une durabilité et une solidité, contrastant avec l’éphémérité des données numériques d’origine. Le pixel unique, au centre de la toile, devient un microcosme, une représentation compacte d’un univers d’informations perdues, réinterprétées et réinventées.

“Un point c’est tout” est plus qu’une simple peinture ; c’est une déclaration. En réduisant l’œuvre à un seul point, Arsen Eca invite à la contemplation, à la réflexion sur la densité et la complexité cachées derrière les apparences les plus simples. Chaque point est un univers en soi, porteur d’histoires, d’émotions et de vies numériques antérieures.